Sans jazz, pas de swing et sans swing,
pas de zazous !
Durant l’Occupation, le swing fut pour toute
une jeunesse un symbole de liberté et de lendemains qui allaient
chanter et danser ! Un remède imparable à une époque des plus
sombre !
Le spectacle musicale des Zazouings, est un
cocktail tonique, de chansons et de moments de comédie, qui
permet de se replonger dans cette page d’Histoire et de musique
au travers des aventures d’un trio au swing imparable : la
frétillante Lucienne, le Pinson de la Butte aux Caille et
sa voix si envoutante, l’enjoué et virevoltant Jimmy de Belleville
armé de son soubassophone et de sa trompette 100% swing, et
l’ombrageux Pat Calouais tricotant les mélopées sur sa guitare
millésimée.
Vive les Zazouings avec leur « surprise partie » clandestine
et son illustre programme :Charles Trénet, Ray Ventura et
ses fameux collégiens, Johnny Hess, Marie Bizet, Yves Montand,
Boris Vian, Django Reinhardt…..
Les Zazous
Pour la presse Collaborationniste de 1942, elles et ils sont
« des filles et des garçons de France qui dés la fin du
premier disque de swing se ruent sur le buffet, bâfrent, ingurgitent,
goinfrent, avec des regards de sagouins, des miam miam de
gougnafiers. Ils s'embrassent, se tripotent» En résumé,
de jeunes dégénérés puisqu’il était inconvenant de danser
alors que tant de français étaient morts au combat ou languissaient
dans des camps de prisonniers.
C'est ainsi que des bals clandestins s'organisent à Paris
comme en Province puisque pour le
gouvernement de Vichy: "il est interdit de danser".
C’est donc par les bals clandestins que se fera une autre
forme de Résistance, avec ces jeunes adeptes du swing, cette
danse fraîchement importée des Etats-Unis.
Le swing.
Sans surprise, Les vichystes, et les réactionnaires de tout
poil aboient et déclarent que c’est une « danse anglo-judéo-négro-hérétique
! Bref, une danse de sauvages! » . Qu'en aurait pensé
le célèbre Cab Calloway qui fut, sans le savoir, à l’origine
du mot Zazou, via son très swing « Zaz Zuh Zaz »,
sortie en 1933 ? Une onomatopée reprise par Johnny Hess en
1938 dans son fondateur « Je suis swing ».